
Episode 1-
Aujourd’hui, 12 août, nous avons été à la découverte du village de Gosh où nous sommes accueillis chez Nelly, une amie de Syuzanna. Avec elle nous avons été visiter un monastère qui s’appelle Gochavank. Nelly nous a montré de nombreux recoins et lieux religieux de son village. Enfin nous avons visité un mémorial de la seconde guerre mondiale. Nous sommes finalement rentrés et avons préparé des pancakes avec Nelly ! La journée s’est très bien passée et nous en sommes très heureux.
La rencontre avec quelques étudiantes étant prévue pour demain, nous avons décidé, en ce 13 août, de continuer à visiter tous les quatre les environs, en allant suivre un chemin de randonnée qui surplombe le monastère de Goshavank, visité hier avec Nelly. Le chemin étant parfaitement balisé, nous avons pu nous repérer très facilement ! Voici quelques photos ci dessous.
Aujourd’hui, 14 août, nous avons retrouvé, comme convenu, 5 étudiantes (Nelli, Marieta, Alla, Sveta et Seda) ainsi qu’une ancienne étudiante. Nous nous sommes dirigés vers un restaurant de la ville que les étudiantes connaissent bien et nous avons bu du café et mangé des pizzas tous ensemble. Nous avons pu longuement échanger sur nos études, nos passions, nos cultures et les différences entre celles-ci. Nous avons fini la journée par un jeu de société qui consistait à faire deviner des mots sans prononcer le mot en question. Nous avons tous bien rigolé et c’était vraiment génial de pouvoir tous se rencontrer enfin.
Episode 2
Voici déjà plus d'une semaine que nous sommes arrivés en Arménie et chaque jour nous ne cessons de découvrir, avec grande joie, de nouvelles choses.
Le 15 août, nous avons eu la chance d’être convié, au dernier moment, au processus de fabrication du miel. En effet, la famille nous accueillant à Gosh dispose de 10 ruches installées au fond de leur jardin. Le papa nous a montré chaque étape du processus de la création du miel et nous avons également pu nous essayer à la tâche (ça semble bien plus facile quand on regarde!). Le papa cultive le miel depuis des générations et a été formé depuis qu’il est tout petit. Cette famille cultive le miel par pur plaisir et ne le vend pas. Ils essaient même de garder au maximum le secret tellement leur miel est délicieux (nous en sommes largement témoins!). Nous avons même eu la chance de repartir avec de la gelée royale, que nous avons dégustée ce matin.
Le lendemain,16 août, nous sommes restés à Gosh, en vue de notre départ pour Idjevan où nous serons hébergés à l'hôtel de l'Université. Nous avons préparé nos bagages ainsi que les prochaines rencontres avec les étudiantes arméniennes !
En parallèle, nous avons passé du temps avec Nelly, notre hôtesse de la semaine avec qui nous nous entendons très bien. Malgré la barrière de la langue, nous réussissons à communiquer en anglais et nous rigolons énormément.
Pour fêter notre départ, la famille de Nelly nous a convié à un repas. Ils ont préparé un repas typique qu’ils mangent régulièrement. Ils font cuire d’un côté de la viande de kebab marinée sur de grandes brochettes au barbecue et d’un autre côté des pommes de terre marinées dont la recette reste secrète ! Ensuite, ils enroulent la viande dans une sorte de galette appelée « lavash » qui est un met traditionnel ici.
Episode 3
Comme nous vous l'avions promis, voici la suite de nos découvertes arméniennes.
Suyzanna nous a proposé de travailler ensemble, le 19 août, à la bibliothèque américaine de l’université. Durant la matinée, nous avions à préparer 3 missions:
La première était de présenter le Tavush à travers les yeux des Français en rédigeant des articles personnels sur nos magnifiques découvertes de la région. Salomé et Rosalie se sont empressées de partager leurs coups de cœur pour rédiger un texte, ayant pour objectif de rendre plus attractif la région pour les touristes.
Noémie, de son côté, s'est chargée de la deuxième mission. Étant très impliquée dans le montage vidéo, elle s’est emparée d’un ordinateur pour prendre connaissance des logiciels, en vue de réaliser une vidéo pour apprendre à monter et démonter une tente de camping. Ce projet impliquera des étudiantes qui joueront les actrices. Noémie mêlera deux de ses passions, le scoutisme et le montage vidéo.
Paul, en charge de la troisième mission, a étudié tous les documents prêtés par Syuzanna pour préparer la visite de l’Arménie qui aura lieu le 26 août ! Une visite que l’association et les étudiantes se réjouissent de nous faire vivre afin d’être comblés de souvenirs. Nous sommes excités à l’idée de partir découvrir les richesses naturelles et culturelles de l’Arménie, et nous sommes persuadés que nous rentrerons avec plus étoiles dans les yeux.
Ensuite nous sommes allés déjeuner avec Syuzanna au Novel Art Café. Un café que nous aimons tant, qui nous rappelle notre première journée partagée avec elle. Un repas très copieux et délicieux, des rires et des moments inoubliables, cette journée restera dans nos mémoires !
Mais cette journée n’était pas finie ! Nous avons été invités chez Syuzanna pour le dîner. Au départ nous devions aller visiter l'endroit préféré de son village. Syuzanna vit à Gandzakar, un village proche d'Idjevan, tout en hauteur, où pour y vivre, il faut avoir des mollets blindés. Nous avons rejoint Syuzanna et une amie chez elle. Nous sommes partis tous ensemble en randonnée de 2 heures. Nous nous sommes postés sur le haut d’une montagne pour découvrir une vue splendide. Nous y avons pris l’apéro et avons visité une église ainsi qu’apprit son histoire.
Suite à cela, nous sommes redescendus et avons partagé un dîner extrêmement copieux. La maman de Syuzanna avait préparé d’excellents plats, qui n’en finissaient pas. Nous nous demandions encore comment se fait-il que tous ces plats tenaient sur la table ? C’était un dîner riche en découvertes culinaires et traditionnelles.
Suite à cet accueil très chaleureux, nous avons pu faire plus ample connaissance avec la famille de Syuzanna. Une famille émouvante, fervente et un moment qui nous a fait chaud au cœur.
Le samedi 20 août, nous sommes partis à la rencontre de deux étudiantes, Vanuhi et Karina. Elles nous ont retrouvés près de notre logement et nous ont emmenés sur les hauteurs d’Idjevan, à la découverte d’une nouvelle église. Nous avons également pris une photo devant celle-ci.
Ensuite, nous sommes allés manger dans un café tous ensemble et nous avons découvert une spécialité appelée de manière littérale la « pizza arménienne ». Il s’agit d’une pâte assez fine avec de la viande hachée parsemée au-dessus, nous nous sommes régalés !
Puis, nous sommes partis pour le village de Sevkar. En effet, quelques jours plus tôt, nous avions rencontré, au hasard, dans le centre américain d’Idjevan, une habitante de ce village, qui nous a proposé de nous le montrer. Nous voilà donc partis pour la retrouver. Nous avons débuté par une rencontre avec des collégiennes et lycéennes, et dialogué en anglais, autour de jeux. Nous avons beaucoup ri et c’était un très bon moment partagé avec elles. Après un long moment passé ensemble, elles ont souhaité nous faire découvrir l’endroit phare de leur village : une église perchée au sommet d’une colline. Une fois n’est pas coutume, nous voilà donc partis, escaladant les rues, à la découverte de cet endroit réputé auprès des habitants. Ils viennent s’y retrouver pour fêter les diplômes et les réussites de leurs enfants.
Enfin, nous sommes rentrés, et nous sommes rapidement partis dormir, après une journée encore bien remplie !
Ce dimanche 21 août, nous sommes allés au lac Sevan en prenant pour la première fois un bus arménien ! Nous étions assez étonnés par la différence entre les bus français et arméniens. Nous sommes finalement arrivés (en essayant de baragouiner quelques phrases en arménien) après 1h30 de trajet. Sur le chemin menant au lac, nous avons rencontré un couple de Français ayant fait du scoutisme. Nous avons donc discuté et nous nous sommes aperçus qu’ils nous avaient croisés à l’aéroport, en France ! Quelle coïncidence !
Nous avons poursuivis notre route jusqu’à enfin apercevoir le lac de plus près, nous étions enfin arrivés ! Nous avons déposé nos serviettes, enfilé nos maillots et pour les plus courageux nous avons nagé dans le lac. Les estomacs gargouillaient, c’était l’heure de manger ! Nous avons découvert un petit restaurant dans le thème bohême conseillé par notre amie Syuzanna.
Le lendemain, lundi 22 août c’était repos pour toute l’équipe ! Cette journée s’est donc déroulée dans nos lits respectifs avec un total de 25 pas effectués dans la journée (d’après notre application santé sur nos téléphones).
Lors de notre journée du 23 août, nous nous sommes levés de bonne heure afin de rencontrer deux étudiantes. Un réveil matinal, une vision sur ce qu’on devait faire après avoir passé notre journée à nous reposer la veille.
Nous sommes partis rejoindre Ani accompagnée de son fils de 6 mois, ainsi qu’ Anahit au centre d’Idjevan, plus précisément à la fontaine. Nous nous sommes dirigés vers un café tout en parlant. Ce fut des échanges très enrichissants ! Nous avons pris de quoi manger, une pizza ainsi que de l’eau et du café. Nous avons parlé de nos envies, comment nous voudrions vivre plus tard et sur nos différentes manières de vivre, nos loisirs, en ce moment... Ces échanges nous ont permis d’en apprendre plus sur nos cultures.
Ensuite, Ani et son fils nous ont quittés pour retourner chez eux, à Sevkar. Nous nous sommes dit au revoir avec un pincement au cœur. Nous avons beaucoup apprécié ce moment partagé ! Anahit nous a gentiment raccompagnés chez nous. Nous avons échangé tout au long du trajet de manière si naturelle ! C’était beau et toujours plaisant de constater combien elle s'était impliquée pour nous. Le fait de sortir nous à fait le plus grand bien ! Le soir nous nous sommes préparés à manger des pâtes, pour se remettre petit à petit de nos états respectifs.
Aujourd’hui, 24 août, nous avions rendez-vous avec l’ensemble des étudiantes vivant à Achadjur. Nous avons pris le bus, très facilement, grâce aux explications parfaites d’Anna. Nous avons retrouvé les 4 étudiantes, Anna, Sveta, Karina et Anouch, une étudiante commençant l’université d'Idjevan, dans la section de français, en septembre. Elles nous ont emmenés à la découverte d’une église au centre de leur village. L'édifice, malgré les tremblements de terre qui ont eu raison du toit, est resté un lieu saint et un espace de prières pour ses 4 000 habitants. Les habitants sont par ailleurs à la recherche de fonds pour rénover cette église, chère à leurs yeux.
Ensuite nous sommes allés prendre le taxi tous ensemble pour rejoindre le monastère de Makaravank. Là-bas, nous avons pu visiter le lieu, allumer un cierge et faire une petite prière pour se recueillir. Anna nous a raconté l’histoire de ce monastère. Construit au IXe siècle puis agrandi au XIIIe siècle, il a plus récemment été restauré. Son nom est issu d’un des architectes, Makar. Makaravank signifie donc le monastère de Makar. En effet, durant sa construction, le fils de Makar est mort et alors que tous les proches de ce derniers souhaitaient lui cacher cette mort à son père, celui-ci a découvert la triste réalité et a décidé de se jeter du sommet de l’église. Il a été enterré à cet endroit. Pour lui rendre hommage, le monastère a pris nom.

Compte-rendu de la mission en Arménie
20 mai- 02 juin 2021 (printemps 2021)
L’objectif général de ma mission, menée au nom de notre association Amitié et Echanges-Franco-Arméniens (AEFA), était de préparer la rentrée scolaire et universitaire 2021/2022 dans la région du Tavoush, et ce avant la fin de l’année scolaire, le 18 juin. A cet effet il s’agissait,
1- dans les écoles : de rencontrer les directeurs d’établissement et les professeurs de français, pour expliciter la démarche de projet, renforcer les liens, concrètement, avec les personnes et signer une convention de partenariat ;
2- à l’Université : de remettre une partie de leur bourse aux étudiantes investies dans le projet de promotion de la francophonie dans les écoles de village, et de s’entretenir avec M.le Recteur ;
3- à la ferme pilote de Lusadzor : de rencontrer une personne responsable, dans la perspective de la création prochaine d’un établissement d’enseignement agricole dans la région par le Fonds Arménien de France ;
4- à l’Alliance française : de rencontrer Mme Gharamayan, sa directrice et présidente de l’association des professeurs de français en Arménie, particulièrement impliquée dans la formation des enseignants ;
5- à l’ambassade de France : d’informer M. le Conseiller du service de coopération et d’action culturelle de la promotion de la francophonie dans le Tavoush engagée par notre association AEFA.
La planification des rencontres et des entretiens à Idjevan et dans les écoles des environs a été réalisée par la précieuse Syuzanna Petrosyan, ancienne boursière de l’association, coordonnatrice du projet sur place.
1) Dans les écoles
Je me suis rendu dans six écoles. Dans ces écoles, j’ai rencontré le chef d’établissement et les professeurs de français, et assisté à des cours. Outre des échanges de politesse, ce fut l’occasion de signer une convention de partenariat – préalablement traduite en arménien par les étudiantes – et de la commenter. Et aussi d’annoncer la création prochaine (rentrée 2022) d’un établissement d’enseignement agricole à Idjevan. Celui-ci comportera, dans un premier temps, la mise en place d’un niveau CAP en 2 ans, et où l’apprentissage du français sera une option obligatoire. C’est dire la perspective nouvelle offerte aux établissements qui maintiennent courageusement l’enseignement du français dans leurs classes.
Dans chacune de ces écoles, l’accueil est plus que chaleureux, parfois émouvant, quand, pour vous recevoir, on vous chante La Marseillaise, on danse pour vous une danse traditionnelle, on vous offre, sur le seuil de l’école, le pain et le sel de l’hospitalité… On sent combien la langue et la culture françaises sont ici vénérées. Il importe que nous encouragions cette francophonie francophile et que nous témoignions notre reconnaissance à ceux qui la promeuvent.
Ecoles |
Effectif total des élèves |
Age des élèves |
Nombre d'enseignants |
Nombre de professeurs de français |
Effectif des élèves en français |
Idjevan école n°1* |
605 |
8/15 ans |
48 |
4 |
605 |
Gandzakar |
464 |
8/18 ans |
41 |
2 |
389
|
Guetahovit |
245 |
8/18 ans |
27 |
1 |
245
|
Achadjur |
646 |
8/18 ans |
53 |
3 |
552
|
Sevkar |
328 |
8/18 ans |
33 |
2 |
328
|
Tsakhavan |
116 |
5/18 ans |
22 |
1 |
96
|
*L'école n° 1 d'Idjevan, dite école secondaire, fait partie du réseau des 11 écoles à français renforcé. Dans cette école, 3 séances de français par semaine sont dispensées dès la 3e classe (c'est-à-dire dès l'âge de 9 ans pour les élèves) au lieu de 2 séances dans les autres établissements.
2) A l’Université
J’ai souhaité réunir les professeurs des écoles, en présence de Mme Aïda Mardanian, directrice de la section Langue et Littératures françaises, pour parler de la préparation de rentrée et dire la même chose à tout le monde en même temps. Mais peu d’entre eux ont pu se déplacer.
Par la même occasion, j’ai eu le plaisir de remettre, de la part de l’association, à Mme Mardanian, plusieurs ouvrages pour la bibliothèque de l’Université. Et aussi de lui offrir le livre, la thèse, de notre présidente, Les Arméniennes de l’Empire ottoman à l’école de la France (1840-1915), solennellement remis au bibliothécaire de l’Université. Après quoi j’ai été reçu par M. le Recteur pour lui confirmer l’investissement de notre association dans la promotion de la francophonie, les interventions efficaces des étudiantes boursières dans les écoles et le projet de création de l’établissement d’enseignement agricole du Fonds Arménien à Idjevan, toutes actions prometteuses pour la diffusion de la langue et de la culture françaises.
Autre opération importante à l’Université : la remise des bourses à huit étudiantes, en présence de la doyenne de l’Université et de Mme Mardanian. Au nom de notre association, je les ai vivement félicitées pour leur implication, en particulier dans les manifestations qu’elles ont animées dans leurs écoles respectives pour célébrer, en mars, la Journée Internationale de la Francophonie. Inutile de dire que ces bourses – finalisées pour participer aux frais universitaires des étudiants – étaient reçues avec reconnaissance.
Par le passé, à cette occasion, nous échangions quelques propos sur des sujets divers, histoire de faire parler ces étudiants en français. En fait, c’était surtout moi qui parlais. Cette année, changement de formule : ce sont les étudiantes qui ont fait un exposé sur un thème de leur choix. Nous avons ainsi écouté et regardé en vidéoprojection quatre exposés brillamment présentés par quatre étudiantes.
Cet épisode se clôt – c’est devenu une tradition – par une photo devant l’Université. De nombreuses photos de « l’événement » sont visibles sur le site de l’Université http://ijevan.ysu.am/01-06-2021/
3) A la ferme pilote de Lusadzor
Accompagné par deux étudiantes, je suis reçu par Laura dans la ferme laitière/fromagère de Lusadzor - une opération, et une réussite, du Fonds Arménien et du département des Hauts de Seine. Nous prenons le temps, pendant plus d’une heure, de parler de la création future d’un établissement d’enseignement agricole à Idjevan. La communication est très facile, car Laura parle un français aussi impeccable que le mien, et pour cause, elle a fait ses études et passé son baccalauréat en France ! Nous commençons à poser des jalons pour promouvoir dans nos écoles partenaires la filière agricole, et son cycle court… Nous reprendrons contact à l’automne pour organiser des visites de sensibilisation aux métiers de l’agriculture, avec des directeurs d’école, des professeurs, des étudiantes, des élèves, des parents d’élèves.
4) A l’Alliance française et à Erevan
A chacun de mes voyages en Arménie, je rencontre Mme Gharamyan, la directrice de l’Alliance française à Erevan. C’est la cinquième fois qu’elle me fait l’honneur, et le plaisir, de me recevoir. Ces rencontres me semblent d’autant plus nécessaires qu’elle est un acteur essentiel de la francophonie en Arménie. J’en profite toujours pour lui témoigner de l’investissement assidu de notre association AEFA dans le Tavoush. Et aussi pour solliciter ses conseils.
Ayant lu dans le Courrier d’Erevan que le Ministère de l’Éducation arménien procédait à la modification des standards éducatifs – ceux actuels remontent à 2008 – et que Mme Gharamyan était une des chevilles ouvrières de cette réforme, je me devais de m’informer plus amplement auprès d’elle. Les objectifs majeurs poursuivis par les nouveaux standards sont une meilleure adaptation à l’évolution des nouvelles technologies, une amélioration du niveau de l’éducation dans les écoles arméniennes et une augmentation des exigences… L’élaboration de ces standards et des référentiels afférents seront définis incessamment. La première étape dans la mise en œuvre de cet ambitieux programme, passe par une phase de formation. Les thèmes de cette formation concerneront particulièrement la conception de la discipline et la méthodologie de l’enseignement. Et, quelle aubaine ! le premier cycle se déroulera dans la région du Tavoush, en septembre 2021. La mise en place effective des nouveaux standards est prévue pour l’année scolaire 2023-2024… Par ailleurs, il serait question de la création d’un lycée (10/11/12èmes années) à Idjevan.
Neli Gasparian
L'antenne d'Idjevan de l'université d'État d'Érevan
Étudiante de troisième année
Village Atchadour
26.08.2021
S'il n'y a pas d'écologie, il n'y aura pas de vie
L'humanité ne peut pas vivre sans oxygène, sans flore, sans nourriture que nous donne notre belle planète. Ce n'est pas en vain que j'ai nommé mon texte de cette façon. S'il n'y a pas d'écologie, il n'y aura pas de vie. Et pour protéger notre environnement, il faut faire tout notre possible. Il ne faut pas polluer notre environnement, parce qu'il peut nous punir.
Chaque jour, nous entendons des informations sur des inondations, des incendies, des tremblements de terre etc. Tout cela a lieu à cause de l'humanité.
En Arménie, pendant chaque saison, notre gouvernement organise des événements d'intérêt général, pendant lesquels nous nettoyons notre environnement, nous plantons des arbres, des fleurs.
Je vais vous raconter une petite histoire concernant la protection de la nature.
Je faisais mes études en dixième année à l'école d' Atchadour quand on nous a annoncé que nous devions faire des travaux publics autour de notre école. Cela aurait lieu le samedi, jour où nous n'avons pas de cours et où les autres ne travaillent pas. Nous avons commencé nos travaux dès le matin. Notre mairie nous a donné beaucoup de plants, des graines de fleurs, parce que c'est grâce à eux que nous vivons, que nous pouvons respirer. Tout le monde travaillait. On nous a donné des instruments utiles. Nous avons mis des gants pour que nos mains ne se soient pas blessées. Premièrement, nous avons nettoyé notre environnement. Nous avons ramassé les détritus dans des sacs à ordure et le camion-poubelle les a emmenés.
Puis nous avons continué à travailler. Chacun de nous devait planter un arbre, l'arroser et en prendre soin. J'ai planté un pommier. J'ai ajouté aussi de l'humus pour que mon petit arbre soit plus fort.
Ce jour-là on a planté 100 arbres autour de notre école.
Quand je me trouve à l'école, je vais toujours voir mon arbre qui est devenu plus grand et plus fort.
C'était un jour exceptionnel de ma vie.
Ani Gazarian
L'antenne d'Idjevan de l'université d'État d'Érevan
Étudiante de troisième année
Village de Sevkar
Les cours de français sous les arbres
Tout le monde aime la nature, y compris les enfants. La nature transforme le travail en plaisir et tout semble être un conte de fées. Les enfants aiment prendre des cours à l'extérieur, sous les arbres, où l'air est pur. Souvent assis sur un tronc d'arbre, regardant de beaux arbres avec admiration, ils sont heureux.
Les cours de français sont plus efficaces dans le jardin, sous les arbres. Les enfants apprennent non seulement la grammaire française mais aussi les noms des arbres et des plantes qui les entourent. Je m'amuse beaucoup à faire mes cours de français sous les arbres du jardin. Je parle aux enfants de la nature, je les divertis avec les fruits de notre jardin. Lorsque j'ai proposé aux enfants de prendre des cours de français sous les arbres, ils ont accepté avec une grande joie.La langue française est intéressante, belle, et dans la nature, sous les arbres, elle devient parfaite.
Nous avons appris ensemble que l'arbre est un être vivant, l'arbre est planté, il grandit, , il produit, puis il meurt, l'arbre a besoin de se nourrir. L'arbre peut mourir de vieillesse ou de maladie. En français on distingue les arbres, on nomme leurs fruits. Les oiseaux gazouillent sur les branches des arbres, ce qui semble être une mélodie. . Le nid des arbres est haut, le feuillage est petit.Les enfants adorent assister à mes cours de français, ce qui me fait grand plaisir.
Dans les écoles, les enfants plantent des arbres. Les garçons creusent la terre, les filles plantent les arbres, puis les garçons apportent de l'eau et l'arrosent. Quelle belle mission pour que les enfants s'attachent à la nature et la protège !
Ani
Siège : 30, allée de la Bergerie 91190 - Gif-sur-Yvette |
Courriel : aefarmenie.fr@gmail.com Tel : 06 22 70 31 40 |
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